Serafe - La redevance de radio-télévision - Y'en a MARRE !!!

Bonjour,

Non mais vous voyez ce qui est écrit ici ?

Citation :

Pour qu'un ménage soit exonéré de la redevance...

Aucun de ses membres ne doit posséder un appareil destiné à la réception de programmes de radio ou de télévision.

Les appareils destinés à la réception de programmes de radio ou de télévision sont (liste non exhaustive) :

Poste de radio ou téléviseur classiques (analogique ou numérique; réception sur un réseau de lignes ou sans fil ou par satellite), autoradio, téléviseur hybride, radio internet, ordinateur, smartphone, autre récepteur mobile avec accès à l'internet, téléphone mobile permettant la réception de programmes de radio, tablette avec connexion à l'internet.

Le type d'appareil permettant à un ménage de recevoir des programmes de radio et de télévision n'a pas d'importance (radio ou télévision traditionnelles, ordinateur personnel, ordinateur portable, tablette, smartphone, téléphone mobile, etc.).

Ne revêt aucune importance non plus la manière dont un appareil de réception peut recevoir des signaux pour la radio ou la télévision, en mode analogique ou numérique, par câble ou sans fil, par voie terrestre ou par satellite, ou encore par réseau câblé ou par l'internet.

Enfin, peu importe qu'il soit fait effectivement usage ou non de la possibilité de recevoir des programmes de radio ou de télévision.

Dès le moment où un ménage peut recevoir des programmes de radio ou de télévision d'une quelconque manière, il ne peut pas être exonéré de la redevance.

Le/La requérant(e) ou la personne soussignée confirme par sa signature qu'aucun appareil destiné à la réception de programmes n'est mis en place ou exploité dans le ménage susmentionné.

Le/La requérant(e) ou la personne soussignée prend note que l'Office fédéral de la communication (OFCOM) peut pénétrer dans les locaux du ménage susmentionné afin de vérifier si les conditions d'exonération sont remplies (art. 109c, al. 3, de la loi fédérale sur la radio et la télévision
[LRTV; RS 784.40]).

En gros, faudrait vivre à l'âge de pierre ?

Être un ermite sans électricité ?

Ces gens se focalisent, forcément, sur les appareils et non sur les connexions, abonnements, accès, etc...

Donc la redevance radio-télévision, c'est...

"Payer pour un service auquel tu bénéficies même si tu n'en veux pas, si ce qui est proposé n'a aucun intérêt, quelle que soit sa qualité, etc... " ?

Citation :

Redevance par diffuseur

Sans redevance pour la radio et la télévision, un service public de qualité dans le domaine des médias électroniques ne serait pas possible.

De nombreuses chaînes et stations de radio et de télévision dans les quatre régions linguistiques du pays reçoivent de l'argent de la redevance.

La SSR bénéficie de la plus grande part.

La répartition précise des recettes entre les différentes chaînes et stations de radio et de télévision est déterminée par la Confédération.

 

Il y a tellement de choses qui n'ont aucune cohérence ?!



Comment se fait-il qu'il n'y ait pas des combats plus intenses et réguliers contre cette arnaque insupportable ?!



Dans un monde où on nous abreuve de publicité et que des sites comme YouTube fournissent gratuitement des milliards de vidéos...

Nous suisses, nous devons payer plus de 300CHF par an... 



Pour financer les "nuls" du PAF suisse, qui ne sont pas capables de gagner leur argent par eux-mêmes ?!



En plus, ils ont eu le culot, lors de la dernière votation d'intégrer le monde de la culture dans cette histoire, alors qu'il ne s'agit que de radio et de télévision !

Quelques exemples d'incohérences sur lesquelles s'interroger:



- Si on vit sous le même toit qu'un retraité qui n'a pas besoin de payer la redevance, personne d'autre n'aura à la payer dans le ménage !

- On peut n'avoir aucun appareil, mais aller chez le voisin pour regarder ce qu'on veut.

- Les entreprises paient la redevance, mais pour qui ou pourquoi ?

- Si les entreprises paient, c'est que des "employés" bénéficient de ces services, alors pourquoi faut-il que ces employés la paient également pour chez eux ?

- Un abonnement téléphonique peut revenir moins cher que le coût de la redevance !!!

- Si une seule personne la paie, personne d'autre du ménage n'a à la payer !

- Une personne seule chez elle paie la même somme qu'un groupe d'adultes sous un même toit !

- Ce ne sont pas les personnes qui semblent concernées par cette redevance, mais ce qui est contenu dans un lieu ?*


- Etc...



Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas...



* Avoir un ordinateur qui sert à tellement d'autres activités, vous force à payer cette redevance...
Que vous soyez seul ou a 10 dans un appartement, le fait d'avoir cet ordinateur vous oblige à vous acquitter de cette redevance.
Même si vous n'écoutez pas la radio, que vous achetiez des CD ou que vous ne regardiez pas la télévision, mais que vous achetez des films en DVD ou BR... vous devez payer cette redevance.

Le gouvernement suisse remet en question la possession et l'utilisation-même d'un smartphone !

Argumenter et se battre contre cette arnaque...

En rappelant ce point complètement dingue de la loi

Citation :

Peu importe qu'il soit fait effectivement usage ou non de la possibilité de recevoir des programmes de radio ou de télévision.

Donc que tu t'en serves ou pas... 

dès le moment où tu en as la possibilité tu DOIS payer ?!



Ce qui veut dire qu'on se fout de ton opinion et des critiques que tu peux faire sur le contenu des services proposés.

Peu importe la manière dont l'argent perçu est utilisé, pour acheter des droits de diffusion dont tu te fous royalement...

Exemple avec "le foot" qui coûte des sommes considérables et dont beaucoup de gens se footent !



Preuve en est que sans cette redevance, à ce qu'ils disent, beaucoup de ces services n'existeraient pas.

Donc en gros, les auditeurs ou spectateurs ne seraient pas en nombre suffisant ou intéressés pour faire vivre ces chaînes de RTV ?

Alors on les finance de force !



Est-ce une bonne idée de financer des projets qui ne sont pas viables ?



De nos jours où les affaires financières dominent tout, que les médias sont sous contrôle...

qu'est-ce que le spectateur ou l'auditeur a à attendre de ces "services" ?



Si, donc, on ne souhaite pas adhérer ni soutenir ces incapables ou "inutiles"...

il faut ne plus faire partie de la société ?



Il y a quelques années, on s'inquiétait très sérieusement de la "fracture numérique" !

Ces gens qui n'étaient pas ou pas encore connectés au monde numérique dans laquelle une adresse "mail" est devenue indispensable.

Voilà qu'on nous sanctionne en prélevant environ 30CHF par mois pour un ou des services dont nous n'avons pas besoin...

et qui ne sont pas suffisamment utiles ou intéressants pour vivre par eux-mêmes  ?



Je vais exagérer un tout petit peu...

mais en gros, pour que ceux qui regardent le foot puissent le regarder gratuitement à la TV locale ou nationale...

il faut que tous ceux qui ont un smartphone ou un ordinateur financent les "droits" de diffusion qui coûtent des sommes astronomiques avec lesquelles on pourrait faire autre chose ?



En plus, ça n'empêche pas aux chaînes payantes d'être présentes sans que l'on puisse dire:

"Je donne déjà pour cette chaîne la somme de qui devrait être déduite de ma redevance."

Pourquoi les chaînes nationales ne proposent pas, justement, les sports aux passionnés de manière payante ?

Que ceux qui veulent regarder des films à la télévision, paient un abonnement !

À quand la redevance sur le vélo ou la trottinette électrique ?

Pourquoi pas une redevance sur la pluie ?

"Que la pluie vous tombe dessus ou pas, vous devez la payer !"

Mais à qui cela profite ?




Si je comprends bien, il s'agit d'un ou de services publics ?



Si demain nous ouvrons une chaîne de RTV...

est-ce que nous bénéficierons de la redevance ?

Comment obtenir une redevance ?

Qui jugera de notre "utilité publique" ?

Combien prélève, Serafe, sur ces redevances perçues ?

Comment est calculée la répartition des soutiens à ces différents services ?



Il faut vraiment combattre cette saloperie !

Ce truc inutile vendu malhonnêtement par des médias corrompus et soutenus, comme par hasard, par ceux qu'ils servent...

L'État, la politique et la finance à qui ils sont très utiles pour manipuler la population.



Voilà qui serait un bon moyen de se faire entendre et comprendre !



Mais vous pouvez déjà commencer par ça



https://medienboykott.ch/

Voilà ce que l'on écrivait en 2018...

Citation :

L’initiative «No Billag» viole la liberté d’information

OPINION. Dessécher le marché audiovisuel suisse viole les exigences de pluralisme et de diversité médiatique posées par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, estime la secrétaire centrale d’Impressum Dominique Diserens

L’initiative «No Billag» interdit à la Confédération de subventionner les médias et abolit la redevance.

Or, la SSR vit aux trois quarts de la redevance, les radios locales en moyenne suisse à 67% et les télévisions régionales à 53%.

Qu’on ne nous dise pas que ces radios et télévisions ne disparaîtraient pas si cette initiative passait.

L’effet d’une telle initiative ne peut être que le «grounding» de ces radios et télévisions.

Or la disparition de toutes les chaînes de la SSR et celle de 34 radios locales et télévisions régionales en Suisse, pays multilingue et connaissant la démocratie directe, est selon nous une violation de la liberté d’information, reconnue à l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), faisant partie intégrante de l’ordre juridique suisse.

Selon la Constitution suisse actuelle, la radio et la télévision doivent contribuer à la formation, au développement culturel, à la libre formation de l’opinion et au divertissement, et prendre en considération les particularités du pays et les besoins des cantons. Ce mandat de prestations serait biffé avec l’initiative «No Billag».

Pas de démocratie sans pluralisme

L’article 10 de la CEDH consacre la liberté d’information. Cette liberté doit garantir au citoyen une information libre et complète dans l’intérêt de la démocratie. Elle implique que les citoyens disposent d’un système médiatique qui leur fournisse des informations équilibrées, approfondies et pluralistes. Selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, cette liberté n’est donc pas seulement pour l’Etat un devoir de non-ingérence mais implique «l’obligation positive de mettre en place un cadre législatif et administratif approprié pour garantir un pluralisme effectif» (arrêt Centro Europa 7 SRL et di Stefano c. Italie, du 7 juin 2012, p. 43).

Pour la Cour, il n’y a pas de démocratie sans pluralisme. «La démocratie se nourrit de la liberté d’expression» (op. cit. p. 42). Plus précise encore, elle dit que «dans une société démocratique, il ne suffit pas pour assurer un véritable pluralisme dans le secteur audiovisuel, de prévoir l’existence de plusieurs chaînes […]» (ibidem). Mais il faut «assurer dans le contenu des programmes considérés dans leur ensemble une diversité qui reflète autant que possible la variété des courants d’opinion qui traversent la société à laquelle s’adressent ces programmes» (ibidem).

Marché exigu

Biffer des radiodiffuseurs avec mandats de prestations, appauvrir et dessécher ainsi le marché audiovisuel suisse, déjà exigu et doté de quatre régions linguistiques, viole selon nous les exigences de pluralisme et de diversité médiatique, posées par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, explicitées plus haut.

Le marché est trop étroit et trop fragmenté en Suisse pour permettre à lui seul un pluralisme et une diversité médiatique tels que le commande la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. L’initiative, si elle était adoptée, ne détruirait pas seulement le pluralisme existant dans l’audiovisuel mais enlèverait tout instrument d’intervention réaliste de la Confédération (par le financement ou les concessions) pour rétablir un minimum de pluralisme dans un marché défaillant.

Un service public fort et indépendant et des radios locales et des télévisions régionales vivant en partie de la redevance sont indispensables pour un pays aussi fragmenté que la Suisse, connaissant de surcroît la démocratie directe. On devrait à notre sens plutôt aller vers un système où la redevance serait étendue à des journaux sur papier et en ligne qui répondraient à la définition d’un mandat de prestations. Biffer toute possibilité de subvention de la part de la Confédération et abolir la redevance est un non-sens et porte atteinte au pluralisme et à la diversité médiatique que commande la CEDH.

Et comment se portent les services internet gratuits, YouTube par exemple ?

Eux, ils vendent de la publicité...

Étrange qu'ils y arrivent et pas nos pauvres médias suisses...

Trop nombreux dites-vous ?

Mais non...