[Féminisme] Le féminisme représente-t-il vraiment les femmes ?

Bonjour à tous...

ça pourrait nous occuper un moment comme discussion, surtout si quelques femmes représentant cette mouvance venaient nous expliquer ce qu'est le féminisme, pourquoi existe-t-il et quel but souhaite-t-il atteindre ?

Si c'est pour expliquer aux hommes qu'ils ne font pas comme il faut, qu'il faut qu'ils changent, etc...

Je ne pense pas que ce soit la bonne méthode.

Par contre si elles étaient, les féministes, capables de se faire comprendre par des hommes ouverts et intelligents, peut-être que ceux-ci pourraient, ensuite, tenter de créer du contenu pour les hommes concernés par ces reproches.

Pour le moment, mon impression est qu'il s'agit d'une toute petite minorité de femmes très bruyantes et qui ont pour but "d'exister" et d'être reconnues voire mises en avant.

La plupart des femmes avec qui je discute, me disent: "elles font chier, elles gâchent tout, elles brassent du vent pour pas grand chose et elles pensent, en plus, nous représenter toutes !?"

J'ai été effaré, par exemple, par le nom qu'a pris ce collectif:

https://www.noustoutes.org/



Si on prend l'égalité des salaires qui revient continuellement sur la table, il a été démontré de plusieurs manières, que les chiffres présentés lors de leur prise de parole, ne reposent sur rien de réel, de concret et encore moins de cohérent !

L'homme et la femme, dans le monde du travail, ne coûtent pas la même chose !

C'est un fait qui dérange, mais c'est un fait.

Nous parlons ici, purement et froidement, d'argent et donc de coût !

Les femmes ont un droit légal de s'absenter pendant des mois, les hommes n'ont pas ce droit.

Donc, pour une entreprise, engager un homme plutôt qu'une femme, représente moins de risque que cet employé ne s'absente quelque mois.

Car quand un personne s'absente plusieurs mois, pendant ce temps, que fait-on ?

- Prend-on un(e) remplaçant(e) ?

- Laisse-t-on le post inoccupé, générant plus de travail pour employés présents ?

Donc oui et malheureusement pour elles, les femmes au travail représentent un plus gros risque d’absence que les hommes.

Concernant les salaires à niveau et âge équivalent...

Tout se joue lors de l'entretien d'embauche et la négociation sur le salaire.

Un recruteur aura toujours une enveloppe prévue pour recruter, cette enveloppe représente un maximum autorisé comme salaire.

Mais un recruteur qui arrive à faire signer un(e) nouvel(le) employé(e) pour un salaire moindre, sera bien vu et même récompensé.

Donc c'est à chacun de savoir justifier un salaire élevé et d'obtenir le maximum que le recruteur avait prévu et peut-être même au-delà !

Entre hommes ou entre femmes, à qualification et âge équivalents, il peut déjà y avoir des différences de salaire !

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Dans le monde des féministes on voit déjà de nombreux désaccords !

Si on prend, par exemple, le collectif Némésis et sa fondatrice parisienne "Alice Cordier"..



On voit une manière d'aborder le féminisme radicalement différent des autres mouvements.

Et que penser des anciennes féministes, celles que je qualifierais de "vraies féministes", celles qui se sont battues à des époques où les hommes ne voulaient pas de la femme dans le monde du travail, qu'elles n'avaient pas à décider de quoi que ce soit, etc...

Citation :

Simone Veil



Née dans une famille juive aux origines lorraines, Simone Veil est déportée à Auschwitz à l'âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée avec ses sœurs, elles aussi déportées, elle entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire, après des études de droit et de science politique. En 1974, elle est nommée ministre français de la Santé par le président Valéry Giscard d'Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la "loi Veil". Elle apparaît dès lors comme icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France.

Citation :

Gisèle Halimi



Avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne, Gisèle Halimi est morte le 28 juillet 2020 à Paris. Figure du féminisme en France, elle est la seule avocate signataire du "manifeste des 343" de 1971 réunissant des femmes qui déclarent avoir déjà avorté et réclament le libre accès à l'avortement, alors réprimé en France. Dans la foulée, elle fonde le mouvement Choisir la cause des femmes, aux côtés notamment de Simone de Beauvoir et de Jean Rostand. En 1972, lors du "procès de Bobigny", son action en tant qu'avocate de femmes accusées d'avortement illégal permet l'acquittement de trois des accusées ainsi qu'un sursis pour la quatrième, et contribue à l'évolution vers la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse, en 1975.

De même, sa stratégie de défense médiatisée de deux jeunes femmes victimes en 1974 d'un viol collectif jugé en 1978, Anne Tonglet et Araceli Castellano, contribue à l'adoption d'une nouvelle loi en 1980, définissant clairement l'attentat à la pudeur et le viol, permettant de reconnaître ce dernier comme un crime, alors qu'il était traité jusque-là le plus souvent comme un délit en droit français.

Citation :

Rose Scott



Rose Scott était une militante australienne des droits des femmes qui, dans les années 1880, tenait des réunions hebdomadaires chez elle pour discuter de questions comme le droit de vote et le droit à l'éducation avec des politiciens, des philanthropes et des écrivains. En 1902, elle a fondé la Women's Political Education League, qui a réussi à faire passer l'âge du consentement sexuel à 16 ans. Scott a également veillé à l'amélioration des droits des femmes en matière de travail et des conditions de vie des femmes incarcérées.

Citation :

Simone de Beauvoir



Les écrits prolifiques de l'autrice française Simone de Beauvoir sur les questions féminines ont fait d'elle une figure importante et bien étudiée de la théorie féministe. L'un de ses titres les plus populaires, publié en 1949, "Le Deuxième Sexe", est considéré comme le point de départ de la seconde vague du féminisme.

Et je dirais que cette jeune féministe que voici mérite bien plus de respect pour son combat que les féministes qui hurlent sur les plateaux de télévision !

Citation :

Malala Yousafzai



À 17 ans, Malala Yousafzai est devenue la plus jeune lauréate du prix Nobel pour son activisme en faveur de l'éducation des filles. En 2013, elle a écrit "I Am Malala", qui détaille son militantisme et la tentative d'assassinat qui en a résulté. Aujourd'hui âgée de 23 ans, elle est diplômée de l'université d'Oxford depuis le début de l'année 2020.

Pour continuer la discussion...

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire que des mouvements féministes définissent nos libertés d'hommes, de femmes et surtout au niveau de la relation homme - femme !

Si des hommes se comportent mal et que leurs actes tombent sous le coup de la loi, alors il faut porter plainte afin que ces hommes soient dans un premier temps, remis à l'ordre.

Mais ne croyez-vous pas, que le problème devrait être géré plus en amont ?

Pourquoi n'y a-t-il pas de cours dans les premières années scolaires ?

Pourquoi n'explique-t-on pas les choses de manière claire et simple aux enfants, jeunes, ados, adultes ?

Si un homme met la main aux fesse d'une femme, c'est horrible, anormal, etc...

Si une femme met la main au "paquet" d'un homme, là c'est pas grave, c'était pour rire, etc... ?

Comment comprendre une telle différence de perception sociétale ?

Dans ma vie d'homme, j'ai vécu pas mal de trucs pas triste, du bon et du mauvais, mais venant des deux sexe (maintenant il y en a plus que 2 apparemment...).

Et ce que j'entends dans les médias, ne correspond toujours pas à la vision que j'ai eue quand j'avais 20-30 ans !

J'ai vu des hommes incorrectes, irrespectueux et méprisants vis-à-vis des femmes.

Mais j'ai vu des femmes qui maltraitaient psychologiquement et sans aucune retenue des hommes.

Ce que l'on peut dire, c'est que tout le monde n'a pas le même niveau d'intelligence et donc de capacité à analyser les comportements, les situations et les personnes de qui elles proviennent.

Savoir réagir, s'adapter, prendre le temps de réfléchir, d'analyser, n'est pas à la portée de n'importe qui.

Alors forcément, il y a des incompréhensions, des malentendus et des réactions qui peuvent, parfois, être très violentes voire fatales.

Je reviens à ce que j'ai écrit plus haut... Pour moi c'est un problème d'éducation, non pas des parents envers leurs enfants, sinon il y aurait autant de variables d'éducation qu'il existe de parents.

Déjà entre une mère et un père, la vision de l'éducation d'un garçon ou d'une fille, est très différente !

Il faut accorder du temps aux jeunes et que l'école serve aussi à répondre à leurs interrogations, à leur développement, indépendamment de l'enseignement des matières.

Tout le monde devrait se rappeler des premières perturbations et incompréhensions vécues après avoir éprouvé nos premiers sentiments amoureux.

Les sentiments nous font faire des choses, parfois: gênantes, stupides, ridicules, graves, dangereuses ou violentes...

Ce que l'on est prêt à faire pour ou à cause de l'autre est difficile à expliquer.

Je pense sincèrement, que personne n'a réellement envie de vire une relation perturbée, difficile ou incompréhensible.

Chacun, en individu, vit ses expériences personnelles et, à nouveau, très peu d'entre-nous sont capables de les décrire et encore moins de les expliquer.

Si je posais la question ici, à chacune des personnes lisant ce texte: "Pourriez-vous m'expliquer avec vos mots, ce qu'est la colère et ce qu'elle a produit en vous ?"

Je ne veux pas ici justifier les actes graves ou/et délictueux, au contraire, je souhaiterais qu'ils n'arrivent plus !

Mais durcir les condamnations ne sert clairement à rien !

Les seules personnes qui peuvent agir se sont les individus pour eux-mêmes !

Je doute, j'arrête !

Je ne me sens pas à l'aise, je pars !

Je me pose trop de questions, il faut que je prenne le temps d'y réfléchir !

Je ne me reconnais pas dans les actes que me fait faire cet homme ou cette femme, il faut que j'en discute avec lui/elle.

Etc...

En étant informé, guidé ou soutenu, les hommes et les femmes traverseraient plus facilement les difficultés rencontrées.

Les sentiments sont si complexes qu'il est important de pouvoir en parler, échanger, chercher à comprendre.

Hors, soyez honnêtes, il est difficile d'aborder des problèmes sentimentaux ou émotionnelles en société.

Chez les hommes c'est encore pire, parce que le premier sentiment qui vient c'est d'être perçu comme un faible aux yeux des autres.

Donc on garde en soi les émotions et sentiments incompris et on se fera, peut-être, un jour, emporter par eux dans des actes qui ne nous ressembleront pas !

La porte des suggestions et idées vous est grande ouverte !

Ma question principale est:

"Le féminisme existe et sert uniquement dans un combat de femmes contre les hommes ou contre une société définie, par ces féministes, comme patriarcale ?"

Citation :

Le patriarcat est un concept utilisé en anthropologie et en sociologie pour désigner "une forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes, à l'exclusion explicite des femmes".

Le patriarche y occupe une position mythique de « père fondateur » supposée lui octroyer une autorité et des droits sur les personnes dépendant de lui (femme[s], enfants, famille élargie, subordonnés).

Faut que je recherche le point de vue psy sur le féminisme et les femmes qui sont poussées* à le représenter.

*Par "poussées" j'entends des femmes qui ont des revendications et si oui, lesquelles.